Graphiste print & web, je travaille de manière flexible, tout en musique si possible. Grâce à mon expertise, je définis rapidement les besoins, met en lumière les attentes. Capable d’appréhender le mode de fonctionnement de différents types d’organisation (agences, institutions, PME, TPE, édition…) je joue alors mon rôle de chef d’orchestre capable de mettre en mouvement un début de projet. La rencontre régulière avec mes clients reste capitale, car leur satisfaction fait partie de mes priorités et de mes valeurs.
Visualisez une synthèse de mon travail
Née en 1969 à Casablanca au Maroc d’un père chypriote grec et d’une mère libanaise.
Arrive en France en 1973 et en prend pour 20 ans dans le Jura. Choc visuel qui lui servira à rêver et à imaginer qu’il existe autre chose que des neiges éternelles et des froids sibériens. Fondement de son envie de photographier et de créer (bref, de s’échapper !)
Baccalauréat D puis Maîtrise de Sciences et Techniques, métiers de l’Image et du Son option Photographie (Aubagne, 1992). Ne comprend pas les gens du Sud qui ne comprennent pas son accent du « Nord ». Commence à parler avec les mains et boit des mauresques pour mieux communiquer.
1993. Découvre la vie parisienne, se met à courir dans les escalators, et pestent contre ceux qui ne le font pas ! Se rend compte que Paris la dévore.
Vie mouvementée de photojournaliste qui côtoie le monde du Cirque et les jeunes filles de banlieue dans la même journée. S’use à porter un sac photo qui lui détruira l’épaule droite. Attise les jalousies à cause de ses publications dans la presse magazine. Découvre les milieux de la rédaction, du maquettisme de presse, les logiciels graphiques, les rédactrices en chef à fort ego.
Reprend volontairement une formation d’infographiste et rejoint le doux monde de Lonely Planet (1999) et de sa jeune équipe motivée. Se rend en vélo à son travail. Fréquente la rue Oberkampf et ses bars branchés. Photographie les soirées aux Bains. Par une opportunité, rejoint le monde du journalisme au sein du groupe Les Echos. Travaille au sein de l’équipe rédactionnelle sur un supplément hebdomadaire Culture / Économie. Dépense tout son argent chez les créateurs, Muji et la Fnac.
Part trekker au Népal en mars 2001 et fait le Tour des Annapurnas. Rencontre des gens formidables, vit des trucs incroyables et met quatre mois à s’en remettre. A son retour, se balade dans les couloirs du journal avec un « bindi » entre les yeux ! Naissance de son intérêt pour la culture hindi, le yoga Yiengar et Bouddha.
Vit l’effondrement des Tours jumelles du World Trade Center en direct depuis les bureaux des journalistes en septembre 2001.
Naissance de Mathis en août 2002. Ne voulant pas attendre que ses géniteurs déménagent, celui-ci arrive avec 2 mois d’avance au milieu des cartons. Décide d’être malade tout le temps pour pourrir la vie de ses jeunes parents.
En janvier 2005, toute la famille déménage en région Occitanie dans une belle et grande maison aux volets bleus.
2005-2006. Année noire. Humour zéro, tabagisme actif !
2007-2008. Retrouve des équipes communicantes au sein du Département du Gard, crée ses premières affiches 4 x 3, mange avec plaisir à la cantine, vit sa première féria nîmoise. En effet, surprend les nîmois ivres morts couchés par terre dans les ruelles jouxtant l’entrée des bureaux à 8h30 (et que personne n’a l’air surpris !). Peste contre les retards du TER au quotidien. Puis quitte les gardois et retrouve une vie de bureau à Montpellier à la MLJAM. Garde un esprit jeune dans un corps moins jeune.
2008 – Décide volontairement de comprendre comment construire un site internet (hummmpffff !). Repart en terre gardoise à Nîmes pour 6 mois.
Par souci de la couche d’ozone, pratique au quotidien le covoiturage avec son ex-voisin, souffre pendant ce trajet rodéo et manque de se tuer 1000 fois à cause de ce chauffard inconscient (… gardois d’origine !). Obtient son diplôme de web designer haut la main, boit comme une nîmoise pour fêter ça. Décroche un CDD à Midi Libre en 2009. Arrive en Terres Inconnues : développeurs (des hommes), ingénieurs réseaux (des hommes), chefs de projet (beaucoup d’hommes), apéros (entre hommes), repas express (entre « presque » hommes). Essaie de se fondre dans le moule sans résultat probant. Ne conçoit pas – en effet – de manger ses pâtes en moins de 4 secondes, ni de développer une addiction au poker ou à World of Warcraft. Honore sa mission haut la main.
Mai 2009. Fin du CDD, retour à la maison. Est recrutée par une start-up parisienne. En charge de la naissance graphique d’une future borne d’achats tactiles. Charte colorielle, interfaces IHM, intégration, relations avec prestataires, javascript, site internet de la société. Développe des talents tentaculaires qui impressionnent son nouveau compagnon mono-tâche.
Travaille 10 heures par jour minimum et refuse la pause café hebdomadaire avec ses meilleures copines, attrape de la conjonctivite allergique, perd 4 cervicales, oublie son fils à l’école. Se réveille un matin en apprenant qu’elle est licenciée économique. C’est l’été 2011 et c’est pas cool !
2012. Se plonge dans la création de son site internet en HTML5/CSS3 (c’est bête tu l’as raté, c’était juste la version précédente !). Découvre les téléphones Android, l’appli Instagram qui la réconcilie avec la photographie spontanée et ludique, le « responsive web design », les stylos POSCA et les allées d’Odysseum vides en semaine. Fourmille de projets, collabore à la maintenance d’un site internet immobilier pour une amie, s’intéresse au Community Management et aux réseaux sociaux.
Recherche de nouveaux partenaires de collaboration. Se forme officiellement aux techniques du webmarketing et approche la poésie du mix-webmarketing : analyses S.W.O.T, méthode AIDA… Commence à travailler pour les PME & TPE régionales, élargit son réseau, s’associe avec un développeur pour des projets de conception de sites internet. De belles rencontres, une liberté d’action, beaucoup de travail.
2013-2014. Conçoit des supports de communication de tous types, pour des associations, des sociétés régionales, conçoit son premier site internet pro, et des marquages de voiture, covering de mini-bus, et revoit toute la signalétique extérieure d’une boulangerie sur Lattes. Se rapproche de l’institution de la Région par différentes collaborations.
En 2014, récupère la mise en page du journal institutionnel mensuel 28 pages « L’Accent du Sud » de La Région Occitanie/Pyrénées-Méditerranée (ex. Languedoc-Roussillon). Monte le journal de 2014 à 2016. Suivi de fabrication avec les différentes imprimeries. Continue son travail de graphiste webdesigner avec ses clients « particuliers ».
En 2016, rompt avec son futur ex-conjoint, car n’envisage pas de mourir d’ennui dans une maison pavillonnaire maurinoise (l’ennui est un siècle, et la mort un moment).
Vit pendant 2 mois dans un appartement-hôtel à côté de l’immense chantier du dédoublement de l’autoroute A9. Se sent à nouveau vivante (mixité, rencontres, échanges riches…)
Après de longues recherches, trouve un nid douillet à Grabels, dans un merveilleux hameau, dans une sorte de co-habitation parfaite avec une propriétaire gaie et positive qui deviendra une amie de cœur. Habite désormais côté pinèdes et vignes. Retrouve son cher Pic Saint-Loup. Rapprochement sans doute favorable, pour la conception de sites de domaines viticoles (Mas Farchat) et d’un laboratoire d’œnologie situé à Saint-Clément de Rivière (Natoli & associés).
Se met au Krav Maga, perd 4 kgs, mais aussi deux épaules et gagne un ticket pour une année de rééducation (sans succès probant) chez un kiné dit « réputé ». Commence à chercher un désenvoûteur compétent. Le trouve, toujours côté Pic Saint Loup ! 🙂
Met en marche une réflexion profonde sur la refonte de son identité visuelle (et personnelle ?). Naissance de @Webkis (« web » + les initiales de mon prénom et nom). Arrête de fumer, reprend, arrête à nouveau… Rêve de prendre un chien – pour le côté fidèle… 🙂 Revoit ses valeurs intrinsèques : respect, confiance, échanges, travail, élégance, sincérité. Peut être un peu utopique dans ce monde de brutes. Veut y croire….
Car pour croire avec certitude, il faut commencer par douter.
Stanislas Leszczynski (Le Philosophe bienfaisant – 1764)